Élodie est une jeune lesbienne parisienne qui enchaîne heures de travail et sorties jusqu’au jour où elle fait un burn-out. Elle trouve refuge auprès de sa grand-mère, dans une petite ville du centre de la France, où elle commence une nouvelle vie. Au club de handball local où elle s’est inscrite, elle rencontre Sara, une jeune femme de son âge qui s’apprête à épouser le père de ses jumeaux. Toutes deux deviennent proches, jusqu’au jour où Sara lui avoue qu’elle a envie d’elle, « juste une fois pour essayer ».
J’avais eu des échos très positifs de ce premier roman d’Elodie Garnier mais je ressors mitigée de ma lecture. Parlons déjà des points positifs. Élodie est un personnage attachant, et il y a quelque chose de sincère et de touchant dans ce livre au thème universel : même s’il s’agit d’une romance lesbienne, les doutes, les espoirs d’Elodie, ainsi que la toxicité qui se dégage de cette relation parleront à de nombreux lecteurs. Ce sont ces aspects qui m’ont encouragée à finir le livre.
En effet, j’ai rapidement été rebutée par son style : l’écriture est vraiment très plate, et ce qui est raconté est souvent factuel, terre à terre, cela manque de souffle et parfois de hauteur pour transformer ce qui ressemble à un témoignage en une œuvre littéraire . Bien que l’angle lesbien donne une certaine originalité au récit, l’histoire racontée reste banale (une femme tiraillée entre deux personnes, une maîtresse qui espère…), et les situations racontées, les sms reproduits, sont trop communs pour sublimer le texte. Dommage !
Publié en 2020 chez Fayard (Mazarine), en poche chez HarperCollins, 304 pages.
Dommage en effet !
Je ne connaissais pas mais je ne suis pas très tentée…