Troisième tome de la série publiée dans le cadre du partenariat entre 10/18 et Society, ce livre de Thibault Raisse est consacré à l’affaire de « L’inconnu de Cleveland ».
En 2002, la police de Cleveland découvre le cadavre d’un homme qui s’est suicidé dans le studio d’une résidence anonyme qu’il occupait depuis de nombreuses années. Joseph Chandler était un retraité discret et peu sociable qui se contentait d’un bonjour/bonsoir avec l’homme à tout faire de la résidence et d’un vague lien d’amitié avec un ancien collègue. Mais, coup de tonnerre : le détective privé mandaté pour retrouver des héritiers dans le cadre de la succession découvre que le vrai Joseph Chandler est décédé à l’âge de huit ans. Quelle était la véritable identité de cet homme dont on n’a retrouvé aucune empreinte dans son studio et sa voiture, et pourquoi vivait-il sous un faux nom ?
J’ai adoré cette lecture, que j’ai trouvée haletante. C’est d’ailleurs une drôle de coïncidence que j’aie lu cette affaire qui commence par une recherche d’héritiers la même semaine où j’ai découvert la série reportage « Recherche héritiers » qui est absolument passionnante ! (Et que je vous conseille)
Il y a deux enquêtes en une dans ce livre : retrouver qui se cachait sous le nom de Joseph Chandler et découvrir quel crime il avait bien pu commettre pour mener une telle vie de dissimulation. L’auteur a d’ailleurs répondu aux questions que je me posais en expliquant la facilité avec laquelle on peut récupérer aux USA le numéro de sécurité sociale d’une personne décédée (même si je trouve fou que le numéro ne soit pas clôturé à la mort de son propriétaire). On croise également dans le récit James Renner dont j’ai adoré le livre « Addict ».
Les théories les plus folles circulent, mais c’est surtout le portrait d’un homme extrêmement étrange qui émerge (l’anecdote du parking du magasin à 1000 km est édifiante): et dans ce cas, faut-il vraiment une bonne raison pour changer d’identité ?
Une excellente lecture, c’est d’ailleurs à date le tome de la série que j’ai préféré !
Publié en Juin 2023 chez 10/18, 200 pages.
Une telle chronique suscite beaucoup de curiosité et d’intérêt ! Grande envie de plonger au cœur de cette énigme !!
je te le prêterai 🙂